Mardi 19 juin, entré en Russie par Rubtsovska.

RO a un souci sur son land, le réservoir auxiliaire fuit et le démarrage est capricieux. Voilà, nous sommes en Russie, le passage de la frontière a été simple, aucune difficulté.

Nous prenons 1 heure de plus, nous avons donc 5 heures de décalage avec la France… Nous sommes exactement dans la Sibérie occidentale, le Kraï de l’Altaï. La route est splendide, c’est agréable de se faire bercer. C’est dans un pré que nous passons notre première nuit. La rumeur de Sibérie = moustiques, est réelle. Ils sont énormes et nombreux.

Nous nous arrêtons à Barnaoul afin de trouver un garage Land Rover pour RO et MO. C’est une très jolie ville avec de beaux immeubles et encore des maisons faites de bois, joliment travaillées.

Nous prenons une chambre dans un petit hostel « Le Provence », un endroit agréable, une chambre pour 4 avec des lits superposés, sans fenêtre. On a l’impression d’être dans une cellule de luxe.

C’est au resto le « Pajaska » que nous dégustons de bons plats russe et de la bonne vodka »l’Altaï ».

Nous passons une deuxième nuit ici, car le problème sur le land n’est pas résolu.

1 euro= 74 roubles

1l de gasoil= 44,50 roubles le litre.

Nous trouvons un autre resto fabuleux où nous avons pu danser sur de la musique russe. Nous avons passé une belle soirée à rire. J’ai essayé de faire danser RO mais il est infernal… Par contre MO et moi, nous nous sommes régalées.

Voilà, nous reprenons la route, direction la Mongolie par l’Altaï russe, région de la Sibérie.

Les paysages sont très beaux, cette région représente pour les russes si proches de la nature, le rêve, les vacances, l’évasion.

Pendant 4 jours, nous traversons des paysages montagneux, des rivières magnifiques pour nos bivouacs, des collines noyées par des sapins.

Une belle nature avec des aires de bivouacs exceptionnels.

Nous arrivons à la frontière ce dimanche 24 juin, mais celle de la Mongolie est fermée. Un militaire russe nous explique que l’on doit dormir ici ou à l’hôtel près de la frontière. Pas question de dormir sur la route derrière un bahut et l’hôtel n’est pas accessible pour RO ; Un plus la femme qui nous reçoit est d’un agréable…

Nous faisons demi-tour et roulons sur 30 kms avant de trouver notre bivouac. Mais une fois installé, bière à la main, les militaires arrivent et nous demandent de partir, nous sommes dans une zone militaire. Ils nous disent d’aller dormir à la frontière, mais on ne veut pas. On leur demande : à combien de kms d’ici avons-nous droit de camper ? Ils nous disent 5 kms. Alors on plie le camp, on fait 10 kms pour plus de sécurité et trouvons notre coin de bivouac vers les poubelles.

On ne discute pas avec les militaires russes, on obéit.

Surtout dormir avant la ville de Kosh-Agach, 51 kms avant la frontière de Tashanta(Russie), sinon les militaires se chargent de nous évacuer.